Où l'on parle de vacances

J'ai tellement de choses à raconter... Vous pensez bien 10 ans... ça en fait du temps.


J'avais d'abord pensé faire dans le chronologique. Mais voyez-vous j'me perd un peu, j'ai la mémoire qui flanche. A 45 ans les souvenirs n'ont plus la fiabilité d'autrefois.


Ensuite je m'suis dit que j'allais faire par thèmes, le boulot, les femmes, la vie de famille... mais la encore je risque de me perdre ou de vous lasser... Je risque même de pas avoir grand-chose à dire sur certains sujets. Les femmes par exemple y'en a pas eu des masses et à part avec l'actuelle y'a pas de quoi faire dans le porno... tout juste un peu d'érotisme mais sans plus. Faut dire que je ne suis ni Casanova ni Rocco Siffredi.... Alors vous interesser avec mes exploits sexuels faudrait que je travaille pas mal le sujet... et on tomberai dans la science fiction.


Alors j'ai décidé de raconter le quotidien et tant mieux si ça rappelle des souvenirs. Aujourd'hui je vous raconterai donc mes dernières vacances... à Saint-Palais charmante bourgade au bord de l'Atlantique. Pour être tout à fait franc ce n'est pas la première fois que nous nous y rendons en famille. Mais cette fois on a invité une copine et son gosse. Vous allez pensez que le pauvre George a du souffrir le martyr. Et bien non, j'ai adoré. Je ne suis plus que l'ombre de ce que j'étais il y a dix ans.


Et oui, maintenant je pars en vacances à la moindre occasion. Oh n'allez pas croire que je suis devenu sociable. Non, on en est pas encore là mais la compagnie des autres me dérange moins. Faut dire qu'il y a la petite famille maintenant, trois gonzesses...


Tiens, tout à coup ça me rappelle les vacances en Lozère, Villefort... Je me souviens du voyage en train de nuit, dans une couchette en compagnie d'un militaire genre "faut pas m'emmerder". C'est d"ailleurs ce que j'ai fait... même lorsqu'il a enlevé ses rangers. J'ai préféré sortir dans le couloir fumer une clope. Et oui c'était le double temps béni où je fumais, et où on avait le droit de fumer dans les trains, la fenêtre ouverte sur la nuit claire. Je crois me souvenir que malgrès de forts ronflements, dont je sais aujourd'hui qu'ils pouvaient être les miens, la nuit ne fut pas trop agitée.


Le matin, j'arrivai tôt à la gare de Villefort où m'attendait une amie de petite taile dans une voiture bien trop grande pour elle... et pour la route ne devais-je pas tarder à comprendre. La montée vers l'école des baumes, notre lieu de villégiature, fut certainement une des plus grosse frayeur que ma courte vie d'alors avait connue. Il faut dire que Martine avait son permis depuis si peu que le maniement du levier de vitesse ne lui était pas encore suffisamment naturel pour affronter les lacets d'une route bordée de gorges relativement profondes !


Mais je sens que je suis en train de vous perdre là. Je vous parlait de mes dernières vacances à Saint-Palais... et zou me voilà parti à radoter. Maintenant je pars en vacances en voiture, la mienne (ou plutôt celle de ma femme), je loue une vraie maison (enfin c'est ma femme qui s'en charge)... Et en plus maintenant c'est moi qui invite les autres à venir nous rendre visite et à squatter notre résidence. C'est fou comme les temps change. Tout ça en dix ans et en grande partie à cause du fait que j'ai décidé de me maquer. Parce qu'il ne faut pas croire que si j'étais resté seul, mes potes me traineraient comme un boulet encore aujourd'hui.


Malgré tout plus j'y pense et plus je me rend compte que mes pauvres vacances actuelles n'ont absolument rien qui puissent vous intéresser. Voyez un peu... Je pars en Scénic, je roule sur l'autoroute, je m'arrête une fois pour la pose essence pipi, je repars en Scénic... et j'arrive. A ce moment-là mon job est terminé et je profite du fait que "je m'suis tapé un paquet de kilomètres... alors pour faire la cuisine, les lits et tout l'tralala... tu fais sans moi." En fait je pourrai allègrement aller courir un 1500 mètres tellement la conduite ne me fatigue pas... Enfin quoi, j'ai un peu droit à mon côté macho moi aussi !


Après, que l'on passe une semaine ou plus c'est la même chose qu'à la maison sauf qu'on est ailleurs... et ailleurs c'est surement mieux ??? On dort, on mange, on baise (peut-être un peu plus qu'à la maison... ou peut-être un peu moins, ça dépend de l'endroit où se trouve la chambre des gosses) comme à la maison sauf qu'on y est pas. Surtout on se repose... pour pouvoir reprendre le boulot en bonne forme et se dire au bout de deux jours "putain vivement les vacances... "

3 commentaires:

  1. hello mon cher Georges,
    Cela me fait plaisir de te retrouver après toutes ces années ! 10 ans déjà ! je suis content d'être le premier à poster un commentaire pour ce retour, moi qui me considère comme un tonton… après t'avoir dessiné durant toutes ces années !
    Tu peux d'ailleurs compter sur moi pour faire quelques nouvelles illustrations pour ton blog. Il faut dire que je n'ai jamais cessé de te dessiner ! Peut être parce que je n'ai jamais su dessiner un personnage aussi bien que toi et que tu m'inspires toujours ! Faut dire que j'ai un modèle…
    Alors évidemment j'imagine que tu as changé depuis 10 ans. Tu as dû t'empater (comme nous tous) surtout si t'es maqué. Ton prochain texte, il faudra que tu te décrives un peu plus, notamment en ce qui concerne la coiffure ! Tu fais du sport ? Et comment est ta petite famille ? Tes "trois gonzesses".
    j'ai à ta disposition du matériel inédit aussi, le démarrage d'histoires que Frédéric Léger avait commencé…
    Bon, tu me diras.
    À bientôt en tout cas, cher vieil ami.
    la bise,
    onc' sebastien

    RépondreSupprimer
  2. Georges finalement, c'est les "gens" (nous quoi)...

    RépondreSupprimer
  3. Tiens! Georges j'ai retrouvé ton adresse. Cela faisait vraiment longtemps. Le plus terrible c'est que chez moi "Georges" tu es rentré dans le langage courant. Ne dis-je : "tiens y'a un Georges qui vient de passer..." (Georges a une accroche visuelle forte) ou alors "arrête de faire ton Georges!" (et bien sur tout le reste...)

    RépondreSupprimer