Où l'on parle de Lozère

J'étais donc arrivé à destination... A l'école des baumes qui suite à l'exode départemental qui se poursuivait encore, s'était vue transformée en gite rural pouvant accueillir plusieurs familles. J'ignorais, à ce moment, que je participerai, quelques années plus tard, au repeuplement du département.

La maison ne ressemblait guère à un lieu de villégiature pour bobos en goguette. Mais je vous rappelle qu'il s'agissait là d'une école désaffectée, que le concept de bobo n'existait pas encore et que nous n'avions pas encore les moyens de partir en goguette (enfin surtout moi).



J'étais donc, disais-je, arrivé à destination. Pascal et Laurence étaient déjà partis, laissant derrière eux un tas d'histoires plus ou moins drôles et un petit mot me souhaitant la bienvenue et m'indiquant "En Lozère je m'aère, à Fumel je me pèle". J'en déduisais tout de go qu'ils avaient décidé de terminer leurs vacances en Haute Garonne. Je ne pouvais les en blâmer...


A leur place la famille des Nains de jardin, groupe rock sarthois, avait pris possession d'une partie des lieux. Mais une malédiction avait due s'abattre sur moi car ils devaient aussi partir dans la journée... Je me retrouvais donc seul avec la famille Planchet. Je suis aujourd'hui dans l'incapacité de dire combien de temps dura mon séjour. Je ne me souviens même plus ou j'ai dormi. Par contre je me souviens que j'ai dormi seul comme à mon habitude...


Ce qui reste le plus mémorable, malgré tout, c'est le retour de Lozère... Ce fut une longue, très longue voire inexorable, visite de toutes les aires de repos des autoroutes que nous empruntâmes. Il nous vint même à l'idée, à Séraphin et à moi, d'écrire un guide... Peut-être aurions nous du nous y atteler... Peut-être serions-nous célèbres aujourd'hui...


Partis tôt le matin, enfin surtout levés tôt, notre premier arrêt se situa près de la rivière Lot. Nous fîmes un long pique-nique avant de repartir... C'est alors que les petits tracas commencèrent. "J'ai envie de faire pipi", pas de problème on s'arrête. Je tiens à préciser ici que Séraphin et Martine sont certainement les amis les plus "cools" que j'ai eu... mais la cool attitude a parfois ses limites quand on voyage... Les arrêts multiples car personne n'a envie de pipi en même temps ont parfois tendance à énervé. En fait à l'époque je le pris bien... Aujourd'hui, peut-être en sorte de réaction, je ne m'arrête que si c'est vraiment nécessaire... et quand y'en a un qui a envie de pisser... les autres ont plutôt intérêt d'en profiter.


Enfin après une journée de route (quand je dis une journée ce n'est pas là une forme emphatique... mais bien une réalité) nous arrivâmes dans la Sarthe, lieu de villégiature préféré de la famille Planchet. Je ne me souviens pas si j'y suis resté longtemps. Je crois que le voyage a occulté tous les autres souvenirs...



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